En collaboration avec la saison des musiciens
Avec Myriam Thévenon et Mélanie Hoebeke, violons ; Christine Panisset, alto ; Philippe Bussière et Thérèse Meyer, violoncelles.
Franz Schubert
Le Quintette à deux violoncelles en do majeur D 956 est souvent présenté comme le testament musical du compositeur, mort deux mois plus tard, à 31 ans. Il est en tout cas l’une de ses œuvres majeures et l’une des plus belles pièces de musique de chambre de tous les temps, caractérisée par une extrême dilatation du temps (50 minutes environ), et l’introduction d’un second violoncelle qui a été pour Schubert le moyen de repousser encore plus loin les limites de l’expression musicale en atteignant une sorte d’idéal de fusion du lyrisme dans la musique de chambre. On atteint ici, selon les termes de Claude Debussy, « la chair nue de l’émotion ».
Avec Myriam Thévenon et Mélanie Hoebeke, violons ; Christine Panisset, alto ; Philippe Bussière et Thérèse Meyer, violoncelles.